Je viens de finir The Last of us, cette sublime production de Naughty Dog. Je dois dire que c’est effectivement un must. Je ne vais pas vous faire un test de the Last of us, car vous en trouverez des tonnes sur Internet (et puis j’arrive un peu tard – link to the past quoi), mais je vais plutôt vous donner mon avis, mon sentiment, de manière simple et brute, à peine quelques heures après avoir terminé le jeu (j’y ai joué sur PS3).
Et si c’est un test de The last of us que vous cherchez, lisez quand même cet article car je vais de toutes façons aborder quelques éléments typiques des tests comme le scénario ou le gameplay. Et pour ceux qui ont la flemme d’entrer dans les détails, je vais vous dire tout de suite ce que je pense de The Last of us…
The Last of us est un chef d’oeuvre
Je dois vous dire que je ne suis pas trop jeux de zombies… Mais pour The Last of us, les critiques des joueurs, de la Presse, et des amis étaient tellement unanimes que j’ai fini par l’acheter il y a quelques jours. Et quel bon achat !
Dés le début, j’étais dedans, comme dans un bon film qui démarre bien – action, intrigue, personnages charismatiques… The Last of us est une vraie bombe qui m’a absorbé direct.
Voici le trailer :
Parce que The Last of us, ce n’est pas juste un jeu de zombies
Ce n’est pas juste un jeu où on survit…
The Last of us, c’est une histoire, l’histoire d’un père qui a perdu sa fille, l’histoire d’un mec qui a survécu à la fin de la civilisation, l’histoire d’un homme qui fait une rencontre.
Et le scénario de ce jeu, avant d’être :
- un parcours à travers une Amérique post-apocalyptique,
- pour sauver l’humanité d’une épidémie,
- grâce à une adolescente immunisée,
- qu’on protège des zombies et des voleurs/tueurs,
- en passant par égouts, villes, tunnels, maisons abandonnées, caves, sous-sols…
- en voiture, à pied, à cheval,
- à toute saison,
- en rencontrant de nombreuses personnes,
…et bien c’est avant tout l’histoire d’une rencontre.
Une rencontre entre un homme et une gamine
Tout au long du jeu, on suit l’évolution de la relation entre Joel et Ellie.
Au fil de l’aventure, ils butent des infectés, des enragés, ils survivent à d’innombrables attaques, ils s’aident, ils apprennent à se connaître l’un et l’autre. La méfiance des débuts disparaît et ils s’attachent.
Ils s’attachent au point que quand Joel est gravement blessé, incapable de se battre, c’est Ellie qui prend les choses en main et qui le sauve ; au point que quand Ellie est kidnappé par un groupe de survivants cannibales, Joel ne pense plus qu’à aller tous les buter pour la sauver. Après quelques heures de jeux, on comprend qu’ils ne se laisseront pas tomber, et que chacun fera tout pour l’autre.
C’est ainsi qu’on joue tantôt avec Joel, tantôt avec Elli.
De la psychologie sans “gnangnan”
Longtemps, Joel est tiraillé par les souvenirs de sa fille, morte dans ses bras, et qui l’empêchent de vivre pleinement cette amour protecteur, paternel naissant. On comprend que c’est la peur de revivre la perte de sa fille qui le force à tenir ses distances, Ellie est d’ailleurs plusieurs fois vexée.
Sur notre chemin, on rencontre aussi quelques personnes, certains deviennent des amis jusqu’à ce que… D’autres sont de vieilles connaissances devenues méfiantes… d’autres encore sont… Je ne veux pas trop vous en dire. Ce qui est sûr, c’est que les personnages rencontrés ont tous une putain de personnalité, un charisme à la De Niro et une psychologie torturée…
Les protagonistes à l’écran parlent beaucoup, au cours des animations, au cours des phases de jeu… Le scénario est entièrement porté par les dialogues, et c’est très bien réussi !
On est dans un format Uncharted mais avec une très belle histoire derrière, beaucoup de lyrique dans un monde magnifique, mais remplis d’horreurs.
On est littéralement entraîné dans cette histoire.
Un gameplay sans surprise et efficace
Niveau gameplay, qu’est-ce que je peux vous dire ?
Efficace pour l’inventaire, pas de problème dans les actions ni dans les déplacements, bonne gestion de la caméra… Petit temps d’adaptation pour nager sous l’eau mais ok. Gameplay, très bien aussi !
Chercher une nouvelle arme dans l’inventaire n’interrompt pas l’action et ça joue un rôle énorme pour le gameplay mais aussi pour l’immersion et la tension – excellent point là aussi.
Les armes peuvent être améliorées à certains moments grâce aux pièces et outils qu’on a trouvés. On peut compléter son arsenal en fabriquant des explosifs ou des fumigènes. On peut améliorer ses compétences en fonction des médicaments trouvés. Classique quoi…
Mais les ressources sont rares.
On est vite à cours de munitions alors on ne tire pas pour rien ! C’est ce qui donne à The Last of us cet aspect infiltration que j’aie personnellement trouvé très bien mis en scène, et de plusieurs façons différentes en plus. Bravo pour ça aussi.
Nos héros possèdent un mode “écoute” qui leur permet de voir l’emplacement des personnes à travers les murs et dans un certain rayon de distance (qu’ils peuvent agrandir grâce aux médicaments). C’est très utile, peut-être trop, mais il est possible de le désactiver dans les options de jeu.
Graphiquement, bah c’est sublime
Graphiquement, le jeu est une pure merveille. Je suis toujours impressionné (moi qui joue plus sur les Nes, Super Nes, Megadrive and co) de voir ce genre de graphismes.
Au delà des personnages qui sont bien faits jusque dans les yeux, les décors sont somptueux. C’est l’Amérique de Walking Dead et en attendant la saison 5, on apprécie d’autant plus The Last of us. 😉
The Last of us est une vraie petite perle à jouer, j’aurais beaucoup apprécié quelques heures de jeux en plus, car ils se finit quand même très vite – en mode normal du moins.
The Last of us est un jeu prenant, du début à la fin !
D’ailleurs à propos de la fin – pas de panique pas de spoiler – tout le long du jeu j’ai espéré une “bonne” fin. L’histoire avait trop de potentiel et trop de dénouements possibles : il ne fallait pas que la fin soit bâclée. Et bien… comme je le disais : du début à la fin.
Photos : Naughty Dog
Excellentes explications. J’ai cependant été déçu par la fin que j’espérais “mauvaise”… Chef d’œuvre quoi qu’il en soit!
***SPOILER***
Salut Replaynvalue,
Quand je disais “tout le long du jeu j’ai espéré une ‘bonne fin’ “, je voulais parler d’une fin à la hauteur de l’histoire.
Triste ou heureuse mais une “bonne fin”… absolument 🙂
Et je l’ai trouvée pas mal parce qu’il y a ce “mensonge” de Joel qui révèle qu’il a fait le deuil de sa fille en redevenant un père quelque part : l’Humanité entière peut bien disparaître, on ne touche pas à Ellie.
J’ai été surpris par la fin, je ne m’attendais pas à cette fin, et ni à ce qu’elle arrive à ce moment là.
J’ai trouvé génial aussi de nous faire jouer entre la scène d’action finale et les crédits.
Définitivement à tester, il y a plus qu’a attendre les prochaines soldes steam ^^
Les jeux et films de zombies sont plus complexes qu’ils n’y paraissent, même si c’est un genre assez restreint il y a des codes récurrents, ex: un zombie lent est un zombie, un zombie qui court et est agressif est un infecté, dans quasiment tous les films de zombie il y a une scène d’éviscération, il y a souvent le perso qui se fait mordre mais le cache, etc..
Je crois que ce que les fans de ce genre aiment le plus ce ne sont pas tant les zombies et le bourrinage mais plutôt les stratégies de survie, les huits clos, la tension et aussi l’humour et les petites références ou scènes absurdes qui surviennent parfois au milieu d’une situation très sérieuse.