Récemment, j’ai trouvé dans une brocante un manga de Akira Toriyama : SandLand. Pour 50 cents, je n’allais pas m’en priver, d’autant que je suis assez fan du crayon de Toriyama, et que je ne connaissais pas celui-ci. J’ai tout de suite cherché à savoir de quel volume il s’agissait, et comme aucun numéro n’était indiqué, j’en ai déduit qu’il s’agissait d’une histoire sans suite, et non pas d’une série qui aurait encore pu s’approprier tout mon temps de lecture.
C’est ce qui m’a plu tout de suite : savoir que l’histoire avait une fin, et qu’elle ne durait pas 150 tomes.
En rentrant de ma brocante, j’ai déposé le volume sur une étagère, et il n’a pas bougé de là depuis. Hier, je suis rentré de vacances ; j’avais complètement oublié que Sand Land m’attendait sagement dans ma bibliothèque. J’ai alors eu une frénétique envie de me plonger dans la lecture de ce Toriyama.
Mon Sand Land est une édition Glénat de 2002. Le manga a été publié pour la première fois en 2000 dans les Weekly Shonen Jump (du n°23 au n°37.)
Le monde d’Akira Toriyama
C’est ce que j’aime chez Akira Toriyama : dés la première page du bouquin, on reconnaît tout de suite son univers, tant au niveau des personnages que des décors.
J’aime aussi les clins d’oeil que Toriyama fait à aux fans de ses séries : ici dés les premiers chapitres, nous faisons la rencontre du Seigneur Satan, le roi des démons qui n’est autre que… Dabla (le roi des démons enrôlé par le sorcier Babidi dans Dragon Ball Z.)
Un tout petit peu avant, le prince des démons se voit offrir une des dernières consoles qui existent encore dans le monde de Sand Land : une Playstation 6 (en boîte s’il vous plaît) avec Dragon Quest 13 (pour ceux qui ne le savent pas, Akira Toriyama est le character designer de cette grande saga de RPG.)
Autre marque typique de l’univers de Toriyama : l’humour ! Sand Land est plein d’humour, non pas que l’histoire soit drôle, mais les personnages ont ces répliques qui font rire ; les situations dans lesquelles ils se retrouvent sont marrantes ; et parfois les dessins à eux seuls font sourire.
Ce Sand Land m’a énormément enthousiasmé, j’ai eu le temps de m’attacher aux personnages en un seul tome ! Moi qui ai démarré ce manga justement parce qu’il ne faisait qu’un seul tome, et bien j’aurai aimé qu’il y ait une suite, et ça aurait été le cas que j’aurais foncé à la fnac m’acheter la dizaine de tomes qui auraient suivi ce volume.
Sand Land : L’histoire
Bon c’est bien beau tout ça mais je vais quand même vous raconter un peu l’histoire de Sand Land. Mais ne vous inquiétez pas : je vous fais juste un court résumé, sans rien vous révéler ; simplement pour que vous sachiez un peu de quoi parle ce manga.
Sand Land (“le monde de sable” en anglais), c’est le monde tel qu’il est devenu après une guerre acharnée entre les hommes : un immense désert qui a recouvert le planète.
Le Roi des Hommes a pris le contrôle de l’unique source de la planète, et il s’enrichit en vendant l’eau à prix d’or à la population. Les démons, volent l’eau aux à l’armée royale.
Les démons sont évidemment craints des hommes, et les démons bien sûr, détestent les hommes.
Un beau jour, un vieil homme (prénommé Lao) se présente dans le village des démons, et demande à parler au responsable du village. C’est Beelzébub, le fils du Seigneur Satan qui s’entretiendra avec lui, et qui écoutera alors la proposition du vieil homme : persuadé qu’il existe une autre source à Sand Land que la source royale, il demande de l’aide pour partir à la recherche de cette hypothétique source : la Fontaine Mirage.
Convaincu par le cadeau que ferait le vieil homme au jeune démons s’il l’accompagnait (à savoir la Playstation 6 et Dragon Quest 13), Belzebuub et Lao se lancent alors dans un long voyage périlleux à travers Sand Land pour découvrir cette fameuse source.
Une belle surprise
Akira Toriyama nous offre une histoire vraiment sympa, pleine de rebondissements. Le manga se lit d’une traite. Je vous le recommande vivement !
Je ne sais plus où j’ai lu ça mais Akira Toriyama en avait tellement marre de Dragon Ball qu’il a réalisé des parodies telle que Nekomajin. Sûrement une sorte d’exutoire. Sand Lans doit sans doute en faire parti vu qu’il utilise des personnages issus de DB.
Plus d’infos sur Sand Land : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sand_Land
Playstation 6 ?… *cours au toilettes* EEEEEERK !!!
Sinon je trouves sympa que rien qu’avec une petite idée de Dragon Ball (le seigneur des démons) Toriyama est réussit à inventer toute une petite histoire comme ça, même si ça parait dur de caser toute une histoire dans un tome j’aime beaucoup cette idée d’histoire courte dans un simple manga… Je ne sais pas comment d’écrire cette émotion ça a quelque chose d’attachant et je compte donc en loger un exemplaire cher moi. =3
Merci pour la précision Horeus 🙂
@Yoshikroot : Oui l’histoire est vraiment cool et le principe du “One Shot Manga” (j’ai dé&couvert l’expression dans le lien de Horeus 😀 ) m’a bien plu aussi. Si tu le lis, n’hésite pas à revenir nous dire ce que tu en as pensé.
++
Merci pour cette idée de lecture ! Tout comme toi, c’est souvent le nombre de volumes d’un manga qui me bloque… Avant, ça ne me posait aucun problème, mais maintenant, au plus court au mieux ^^;
Ca a l’air pas mal :).
Si je le croise au détour d’une Fnac ou autre, je me laisserais tenter. Retrouver un peu l’univers de Dragon Ball ça peut-être sympa.
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