Voici mon test passionné de The Legend of Zelda sur Nintendo Nes, que j’ai rédigé en 2008 sur Nintendo Player, que j’ai complété et publié en 2009 sur mon blog, et que je reprends aujourd’hui. Plus qu’un simple test, il s’agit de vous transmettre tout ce que représente ce jeu pour moi, et de partager avec vous ma passion pour cette saga légendaire qui est née dés le premier épisode : l’originel The Legend of Zelda.
Sommaire
Plus qu’un jeu, une Légende
Le symbole de la Triforce
Un jeu en or
Plus qu’un jeu, une révolution
La pile de sauvegarde incorporée
Le scrolling horizontal et vertical
La jauge de vie
L’inventaire et l’assignement des objets
Plus qu’un jeu, un univers
Un bestiaire riche et varié
Ce ne sont pas les armes qui manquent
Le level-design
Le sentiment de liberté et l’exploration
Plus qu’un jeu, une expérience
Mon expérience personnelle
La Magie de Zelda
Le jour où j’ai tué Ganon
La Haute Gastronomie du jeu vidéo
Informations complémentaires
Introduction
The Legend of Zelda est sorti initialement sur Famicom Disk System le 21 février 1986 au Japon avec pour titre original The Hyrule Fantasy. Il sort le 22 août 1987 aux Etats-Unis et le 27 novembre 1987 en France, sur notre bonne vieille Nintendo Nes.
The Legend of Zelda est imaginé et conçu par l’emblématique Shigeru Miyamoto. La musique est composée par le génialissime Koji Kondo, auteur de nombreuses musiques mythiques des plus belles licences de Nintendo.
Le titre est vendu à pas moins de 6,5 millions d’exemplaires dans le monde ! Un chiffre très impressionnant quand on sait que à l’époque, un jeu vidéo devenait un hit lorsqu’il dépassait les 100.000 exemplaires vendus.
Dés le premier opus donc, The Legend of Zelda était destiné à devenir… une Légende !
Plus qu’un jeu, une Légende
La légende dit qu’il existe trois triangles d’or (le triangle de la Force, de la Sagesse, du Courage) qui assemblés, forment un quatrième triangle aux pouvoirs divins : la Triforce.
Quand Ganon, le Prince des Ténebres, s’empare du fragment de la Triforce correspondant à la Force, Zelda, la princesse du royaume de Hyrule, brise la Triforce de la Sagesse en huit fragments qu’elle disperse dans le royaume afin d’empêcher Ganon d’en prendre possession. Apprenant que Zelda tente de contrecarrer ses plans de conquête de Hyrule, Ganon emprisonne Zelda dans la Montagne de la Mort.
Impa, la nourrice de la princesse va alors partir à la recherche de qui pourra sauver la Princesse et le Royaume.
Elle rencontre Link, un jeune garçon dont le courage lui a valu d’être en possession du fragment de Triforce correspondant au Courage.
Impa raconte tout à Link : les plans de Ganon ; la princesse Zelda emprisonnée ; le royaume en péril.
Link, investit d’une mission, va alors se mettre en quête des huit fragments de la Triforce de la Sagesse afin de pénétrer la Montagne de la Mort pour affronter Ganon, délivrer Zelda, et sauver Hyrule du destin tragique qui se dessine.
Le symblole de la Triforce
Un symbole fort, puissant ! Trois mots qui à eux seuls incarnent une véritable philosophie : Force, Courage, Sagesse.
Ganon a volé la Triforce de la Force. Zelda a dispersé à travers Hyrule la Triforce de la Sagesse. Link, l’élu qui détient la Triforce du Courage va devoir acquérir la Sagesse pour lutter contre la Force.
Commencez-vous à entr’apercevoir toute la symbolique dissimulée dans ce jeu ?
Pour entrer plus en profondeur dans l’étude des symboles de la saga Zelda, je vous invite à lire le très beau livre Zelda : Chronique d’une saga légendaire, qui vient justement d’être réédité.
Un jeu en or
Je me souviens de ma première rencontre avec Zelda ; avec le jeu Nes The Legend of Zelda, le premier Zelda.
J’étais dans une grande surface, et j’ai vu ce jeu. Ce jeu Nes qui laissait entrevoir au travers de sa boîte une cartouche en or !
Le packaging a lui seul m’a fait comprendre que ce jeu était un trésor, alors que je n’avais que 7 ans. Après avoir tapé une crise de sale gosse (qui en général ne fonctionnait pas), j’ai réussi sur un moment de faiblesse de ma mère à repartir avec le trésor, comme si la destinée avait voulu que ce jeu attérisse entre mes mains.
En ouvrant la boite, j’ai découvert en plus de cette cartouche dorée, une notice (elle aussi dorée) bien plus intéressante que toutes celles que j’avais pu avoir entre mes mains, puisqu’elle racontait toute une histoire : celle du Royaume d’Hyrule en péril ; celle d’une princesse emprisonnée par un Prince des Ténèbres ; celle d’un Héros courageux qui avait pour mission de délivrer Zelda et de sauver Hyrule !
En plus de cette notice, il y avait une carte ! Une carte du monde d’Hyrule, dont certains des 128 tableaux qui composent le monde extérieur de Hyrule étaient blancs et demandaient à être compétés au crayon au fil de l’exploration du joueur.
J’ai piqué les scans de la carte ici pour vous faire cette jolie photo recto-verso
Aujourd’hui, 25 ans plus tard, cette carte du Hyrule de 1986 est affichée en grand chez moi !
Plus qu’un jeu, une révolution !
The Legend of Zelda a posé de très nombreuses innovations techniques, de gameplay, de level-design, d’éléments de RPG, qui ont révolutionné le monde du jeu video.
The Legend of Zelda est un jeu riche en concepts qui apparaissaient alors pour la première fois dans un jeu vidéo, et qui sont aujourd’hui toujours d’actualité sur les jeux de dernière génération.
La pile de sauvegarde incorporée
Des innovations, et pas des moindres ! Le joueur peut sauvegarder sa partie en cours pour la continuer plus tard !
Alors oui, aujourd’hui cela peut sembler banal, mais à l’époque, c’était une vraie révolution ! On ne recommence plus tout le jeu à chaque nouvelle partie. Grâce à cette pile de sauvegarde inclut directement dans la cartouche, Shigeru Miyamoto va se permettre bien des libertés, et proposer un jeu long, très long à terminer.
The legend of Zelda est donc le premier jeu à disposer d’une durée de vie du jeu proportionnelle à la durée de l’aventure.
Le scrolling horizontal et vertical
Ou comment créer une (fausse) 3D (géniale c’est le mot pour l’époque) avec une technologie limitée à deux dimensions !
Et ouais ! C’est ce double système de scrolling qui va permettre de produire un des éléments essentiels de la saga Zelda : la sensation de liberté. Jamais aucun jeu jusqu’alors n’avait procuré un si grand sentiment de liberté au joueur, qui de plus est amplifiée par un monde immense garantissant des heures (que dis-je, des années dans mon cas) d’exploration !
Dans The Legend of Zelda, le joueur est livré à lui même, il est littéralement lâché, au beau milieu de Hyrule, sans aucune indication, si ce n’est : It’s dangerous to go alone ! Take this!
La jauge de vie qui augmente
Pour la première fois, la jauge de vie augmente au fil du jeu grâce aux conténaires de coeurs devenus célebres, et repris maintes et maintes fois dans de très nombreux jeux vidéo.
Link gagne un receptacle de coeur à chaque fois qu’il tue le boss d’un donjon. Cinq autres réceptacles de coeur sont cachés à travers Hyrule. Au total, la jauge de vie peut contenir seize coeurs. Même si je suis pour que vous vous preniez la tête comme moi pour les trouver, je suis sympa et je vous laisse quand même le lien vers leurs emplacements.
L’inventaire et l’assignement des objets
Le très ingénieux système d’inventaire et d’assignement des objets sur la touche B est un concept crucial de tous les épisodes Zelda.
Grâce à cet inventaire, les développeurs ne sont plus limités aux deux touches A et B de la manette Nes, et le joueur peut utiliser de nombreuses armes grâce un seul et unique bouton !
Est-il besoin de préciser que ce concept sera lui aussi repris par un nombre incalculable de jeux vidéo ?
Plus qu’un jeu, un univers
Le bestiaire de The Legend of Zelda
Le monde de Hyrule est grand, très grand ! Il y a des forêts, des montagnes, des lacs, un désert, des rivières, un cimetière… Et neuf donjons !
Chaque région de Hyrule est peuplée par une variété d’ennemis différents ; chaque donjon dispose aussi de son bestiaire particulier.
Chaque type d’ennemi est plus ou moins difficile à tuer, et plus ou moins résistant ou sensible selon l’arme utilisée.
Mais ce ne sont pas les armes qui manquent
Heureusement, cachées à travers Hyrule, il existe deux autres épées qui remplaceront l’épée de bois avec laquelle Link débute la partie : l’épée blanche (deux fois plus puissantes que l’épée en bois), et l’épée magique (deux fois plus puissante que l’épée blanche).
Elle permettront à Link de tuer ses ennemis en moins de coups qu’il n’en faut qu’avec l’épée de bois. Mais encore faudra-t-il que Link découvre où elles se cachent (l’épée magique est quand même assez bien planquée), et surtout il faudra que Link ait assez de réceptacles de coeur pour pouvoir s’en emparer.
Link trouvera également une multitude d’armes et d’objets (bombes, flèches, bouclier, bougie…) disséminés dans le monde extérieur de Hyrule mais aussi dans les donjons.
On pourra également se procurer de nombreux objets dans les fameuses boutiques grâce aux rubis que Link aura récoltés au travers de sa quête. Il s’agit là encore d’un élément fondateur de la saga, vous le savez : les boutiques ont toujours été présentes dans tous les Zelda qui ont suivi cet épisode.
Certaines armes sont inoffensives selon les ennemis auxquels on s’attaque, d’autres au contraire se révèlent très efficaces.
Dans sa quête, Link s’équipera entre autres du radeau qui lui permettra de traverser certaines étendues d’eau ; de la bague bleue et de la bague rouge qui le rendront moins sensible aux attaques de ses ennemis ; du bracelet de force qui lui permettra de pousser certaines pierres et de découvrir des passages secrets menant à des points stratégiques du monde extérieurs d’Hyrule afin de raccourcir ses temps de voyage d’un point à un autre.
Ce premier Zelda pose toutes les fondations de cette saga mythique !
Level-design
Je vous le disais : dans The Legend of Zelda, le joueur traverse forêts, déserts, montagnes, bois perdus, cimetières, et il arpente même les littoraux.
L’objectif du level-design a été de retranscrire au mieux l’univers d’un monde de fantasy en pixels, mais surtout de transmettre au joueur cette sensation de liberté et ce sentiment qu’il est un aventurier en pleine exploration.
Et c’est réussi !
The Legend of Zelda sur Nes, c’est La Liberté !
Aucun jeu n’avait jusqu’alors si bien délivré au joueur cette sensation de liberté !
Dans The Legend of Zelda, vous êtes libre d’aller où vous voulez, quand vous le voulez. Vous allez affronter le boss du level 5 ? Libre à vous de faire demi tour et de vous rendre dans une fontaine à fée pour vous régénérer ou de retourner dans n’importe quelle boutique pour acheter des potions ; ou bien même si vous voulez, d’aller dans la salle où vous avez vaincu le boss du level 1 (aucun intérêt mais si vous le voulez, vous le pouvez).
Vous êtes Link. Ce n’est pas le jeu qui avance, c’est vous !
Les donjons
Il y a en tout neuf donjons répartis à travers Hyrule, plus ou moins accessibles, plus ou moins difficiles à trouver.
Chaque donjon permet de récupérer une arme ou un objet supplémentaire. Il faudra pour cela bien fouiller chaque donjon, et ne pas perdre de vue le but n’est pas uniquement de récupérer le morceau de Triforce, mais de ne pas oublier un objet derrière soi, car l’on pourrait se retrouver bloqué par la suite, et pas qu’un peu !
Ce n’est pas le cas de tous, mais certains donjons restent inaccessibles tant que vous n’en avez pas terminé un des précédents donjons. C’est le cas par exemple du quatrième donjon que l’on ne peut rejoindre que si Link a trouvé le radeau dans le troisième donjon ; c’est le cas aussi du septième donjon qu’on ne découvrira pas avant d’avoir récupéré la flûte du cinquième level.
A la fin de chaque donjon, Link récupère un morceau de triforce. Il devra réunir les huit fragments pour reconstituer la triforce qui lui donnera la force d’entrer dans le neuvième et dernier donjon, La Montagne de la Mort où Ganon retient la princesse Zelda prisonière.
Il faut insister sur le fait que les donjons dispersés à travers Hyrule sont vraiment, vraiment bien cachés. Il ne s’agit (pour certains en tout cas) même pas de les chercher, mais d’avoir de gros coups de chance, en brûlant un buisson, posant une bombe ici ou là, ou en jouant un air de flûte dans un tableau.
C’est vraiment une galère car le joueur n’a presque aucune indication, si ce n’est quelques phrases énigmatiques lancées par un vieux sage ; et à l’époque pas d’internet, et donc pas de soluce !
Les boss
Les boss que l’on devra tuer à la fin de chaque donjon pour récupérer un morceau de Triforce sont plus ou moins difficiles à vaincre.
Chaque boss à son point faible, et Link devra utiliser la bonne arme pour en venir à bout.
Dans les derniers donjons, il n’est pas rare de rencontrer dans les labyrinthes un des boss que l’on a déjà vaincu à la fin d’un précédent level.
Encore une fois les bases sont posées, on rencontre dés ce premier épisode certains boss emblématiques de la saga comme les Dodongos, ces énormes rhinocéros que l’on ne peut tuer qu’avec des bombes ; ou encore les Ghomas, ce gros crabe cyclope auquel il faut envoyer une flèche bien placé dans son oeil.
Plus qu’un jeu, une expérience
Mon expérience personnelle avec le jeu
– The Legend of Zelda, ça veut dire La Légende de Zelda.
– Mais Légende, ça veut dire quoi ?
– Et bien c’est une histoire qui est tellement ancienne, qu’on ne sait plus si elle est vraie ou pas.
J’ai appris ce que voulait dire le mot légende grâce à ce jeu. Et partant de cette définition (on ne sait pas si c’est vrai), et bien je me disais dans ma tête de gosse qu’il y a avait de grandes chances pour que toute cette histoire soit vraie, et que Zelda et Link avaient très certainement existés !
Si j’ai tapé une crise pour avoir ce jeu, l’achat aura finalement été très rentable pour mes parents car j’y ai joué pendant deux ans ! Deux ans, c’est le temps qu’il m’a fallu pour terminer ce jeu à l’époque ! C’est long mais… Ma cartouche de The Legend of Zelda déconnait. En fait, la pile de sauvegarde était défaillante, et il arrivait très souvent que ma partie s’efface.
Il m’est arrivé plusieurs fois de pleurer en allumant ma console et en voyant l’écran d’accueil qui me demandait d’enregistrer un nom pour une nouvelle partie alors que j’en étais au level-6.
Ah ce level-6…
Je suis resté très longtemps bloqué au level-6, car si vous connaissez bien ce jeu, vous savez à quel point le septième donjon est difficile à trouver. C’est aussi pour cela que j’ai mis deux ans à le finir : le level-7 restait introuvable. Mais je l’ai trouvé seul, par hasard. J’ai brûlé chaque buisson, posé des bombes partout. Partout ! Je passais des heures à poser des bombes sur chaque mur de Hyrule, pour désepsérément découvrir une caverne qui me mènerait au level-7.
Et un jour…
J’ai joué de la flûte près d’un lac, et soudain un escalier est apparu au beau milieu. En même temps, il y a eu cette musique mythique qui résonne dans tout Zelda lorsqu’on trouve un trésor. Je ne peux pas vous expliquer la sensation que cette découverte m’a procurée. J’étais bloqué depuis si longtemps que mon temps de jeu ne se résumait plus qu’à érer dans Hyrule. Je n’imaginais même plus que ce jeu puisse être fini. Sur l’étiquette de la cartouche, il est d’ailleurs inscrit : “Acceptez l’ultime défi d’une aventure interminable !” Et bien je l’avais accepté.
Mais très vite, j’ai à nouveau été bloqué pour un moment puisque dans le septième donjon, il y avait ce : “Grumble Grumble…”
Vous savez de quoi je parle si vous avez terminé ce jeu. Encore une fois, c’est seul, et par hasard, que j’ai résolu cette énigme tordue, en essayant tout et n’importe quoi.
En effet, bien que certains sages nous donnent quelques maigres indications au cours du jeu, elles ne sont strictement d’aucune utilité pour un gosse de 7-8 ans qui ne parle pas anglais. Je demandais parfois la traduction à mon père, mais ces indications étaient très imagées, sous forme d’énigmes… Ce qui n’aidait pas non plus.
J’ai beaucoup joué à ce Zelda avec mon père. Et cela a très certainement contribué à l’intérêt que je portais à ce jeu. Mon père et moi passions des dimanches après-midi entiers à jouer à The Legend of Zelda. On bloquait et cherchait ensemble. C’est pourquoi j’ai été immensément fier, lorsque j’ai trouvé seul le level-7 ; lorsque j’ai trouvé seul le cimetière ; ou lorsque j’ai trouvé seul le chemin qui conduisait à Ganon, alors que mon père lui même les avait cherché en vain pendant des heures.
Parce que c’est ça, la magie de Zelda !
Un bon Zelda est un Zelda dans lequel on bloque !
Malheureusement, dans les épisodes récents de Zelda, on bloque beaucoup moins. Aujourd’hui le joueur est beaucoup trop guidé, et ce, au détriment du sentiment de liberté et de l’exploration (lire mon test de Skyward Sword) qui sont les ingrédients principaux qui ont fait de Zelda, ce que Zelda n’est plus.
Nous tenons justement un débat sur le forum de France Retrogaming à propos de l’évolution de la saga Zelda. Et c’est vrai que plusieurs avis étayent la thèse inverse (“Non ! Zelda c’est pas moins bien qu’avant”).
- C’est vrai que, à 30 ans, on a plus de reflexion qu’à 10 ans, et donc on bloque moins.
- C’est vrai aussi que, au fil des différents épisodes, on acquiert une expérience de jeu et une culture de l’énigme à la Zelda qui fait qu’on bloque moins.
- C’est encore vrai que, l’épisode de Zelda qu’on a tous préféré, c’est celui auquel on a joué quand on avait 12 ans.
Cela dit, ces diverses raisons n’expliquent pas tout, il y a bel et bien une assistance excessive du joueur dans les Zelda d’aujourd’hui.
Navy était déjà bien chiante dans Ocarina of Time, mais la fée qui accompagne Link dans chacune de ses aventures depuis a vraiment pris la grosse tête ! Elle ne nous laisse plus aller où on veut, et nous dit même parfois où aller.
Dans les premiers Zelda aussi on ne pouvait pas toujours aller où l’on voulait tant qu’on n’avait pas passer tel donjon ou récupérer tel objet, mais cela se traduisait simplement par un rocher qui te barait la route et qu’on ne pouvait pas encore détruire. Il n’y avait pas de fée qui venait te dire : Hey Link, tu devrais aller récupérer le marteau dans les montagnes de l’Est…
Le jour où j’ai tué Ganon
Et bien je m’en rappelle, c’était un dimanche en fin de matinée, j’avais 9 ans !
Après des jours à érer dans le level-9, dont la musique (différente des autres donjons) me faisait peur, je suis soudain arrivé jusqu’à Ganon. Je me suis fait buter direct. Mais ce jour là, je n’ai pas lâché. Zelda était là, une porte me séparait d’elle et je devais la délivrer !
Ce jour là, j’ai vaincu Ganon ! Et j’ai ressenti quelque chose que je n’ai plus jamais éprouvé de ma vie dans un jeu vidéo.
The Legend of Zelda : la haute gastronomie du jeu vidéo !
Une fois la princesse Zelda sauvée, la deuxième quête débute !
Les donjons ont changé de place, les grottes secretes aussi, bref… tout est à refaire. Ce jeu est presque interminable pour l’époque !
C’est pour moi le meilleur des jeux NES, et sentimentalement le meilleur des Zelda ; le meilleur des jeux de tous les temps !
Bien sûr, ce jeu peut difficilement être joué comme il a été joué à l’époque de sa sortie. Aujourd’hui, un jeu-vidéo doit se finir rapidement, il doit se dérouler tout seul, presque comme un film, sinon on l’abandonne pour un autre.
Pourtant, ce Zelda doit se savourer comme un bon plat dont on déguste chaque bouchée.
Lorsque vous mangez un bon plat, vous n’êtes pas pressé de l’avoir fini. Au contraire ! Quand il n’y en a plus vous en voudriez encore, et The Legend of Zelda vous offre ce encore grâce à la seconde quête.
Si vous prenez bien le temps de savourer chaque bouchée de ce jeu, vous découvrez de nouvelles saveurs que vous n’auriez jamais ressenties si vous aviez tout mangé d’un coup à l’aide d’une soluce.
Connaissez vous l’effet que cette petite musique procure lorsque vous découvrez une nouvelle caverne ? Je parle de ces saveurs là ! Vous avez cherché partout l’entrée du level 7 et un beau jour, vous la découvrez au milieu d’un lac, par hasard, après des heures d’érrance dans ce bon vieux Hyrule.
Mes amis, si vous n’avez pas joué à The Legend of Zelda premier du nom, jouez-y !
Vous aurez certainement du mal. Mais croyez moi, en y jouant avec un certain recul, vous y découvrirez un plaisir certain, et surtout vous découvrirez les origines de ce qui a fait la Légende de Zelda.
The Legend of Zelda est jeu exceptionnel dont la portée nous échappe ; un chef d’œuvre de Monsieur Shigeru Miyamoto ; bien plus qu’un Super Mario Bros ; le plus beau jeu jamais offert sur une console !
J’espère que ce test vous motivera pour retourner aux sources. Et j’éprouverais une grande satisfaction si parmi ceux de la nouvelle génération, certains trouvent du plaisir à jouer au premier Zelda suite à la lecture de mon test. 🙂
The Legend of Zelda : La Joconde du Jeu-Vidéo !
Informations complémentaires
- Pour ceux qui se posent la question de savoir pourquoi le jeu The Hyrule Fantasy (The Legend of Zelda en japonais) est daté de 1992 sur la boite de la version Famicom, c’est tout simplement parce que le jeu est sorti initialement sur Famicom Disk System en 1986, et a été réédité au format cartouche pour la Famicom seulement en 1992.
- Pour débuter directement la deuxième quête sans avoir terminé la première, entrez ZELDA comme nom de partie.
Sources des photos utilisées : JeuxVideo WiiZelda NintendoForEver RetroNintendoReviews BobDuPneu
salut link encore un bel article que tu nous lâche sur la toile 🙂
pour ma part j’ai commencé ce magnifique jeu à 9 ou 10 ans j’étais en CM1 à l’époque 🙂
cette musique qui commence après avoir monté les marches au tout début du jeu me fais encore vibré, alors certes je ne suis pas un fan absolu du jeu mais le premier du nom était fabuleux.
de plus j’ai eu une difficulté supplémentaire, lorsque l’on s’échangeait dans la cours de récré les solutions pour ce débloquer je ne comprenais rien cela ne correspondait pas !!!!!!
Ba oui mon pseudo de l’époque était ZELDA!!! Comme tu le dis quelques lignes plus haut tu commence direct à la deuxième quête 🙁
donc rien n’avoir avec les copains hahahahaha!!!!
Enfin ce zelda reste quand même un bijoux dans le monde du jeu vidéo 😉
merci et @+ l’ami.
Hey Billy !!
Merci pour ton commentaire 🙂
Je n’en ai pas parlé dans ce test parce que je parle de beaucoup de choses. Mais comme je le dis un peu plus haut, ma pile de sauvegarde déconnait. Et donc, il m’arrivait quand ma partie était effacée, d’enregistrer une fois sur deux le nom Val… ou Zelda!!
Evidemment comme pour toi, quand j’enregistrais Zelda comme nom de partie, tout changeait… Je ne comprenais paset ça me rendait plus que fou !
Mais c’est encore un truc qui a contribué à faire de moi le taré de Zelda que je suis.
Au plaisir de se boire à nouveau un verre ensemble mon ami! 😉
Je n’ai jamais aimé les Zelda, pas assez de patience. Cependant, j’ai pas mal joué à l’opus sur SNES. Ton article m’a vraiment donné envie de me replonger dans cet univers (pas celui que tu présentes mais celui sur SNES).
Très bel article, félicitations !
[…] profite d’ailleurs pour vous inviter à lire mon test de The legend of Zelda que j’ai réécris ils y a quelques […]
Bonjour et merci pour toutes ces explications ! J’aurai besoin d’aide ! J’ai passé les levels 1 à 5 avec succès mais je n’arrive pas à “ouvrir” le level 6. En effet, j’ai beau jouer de la flûte près du cimetière, l’escalier n’apparait pas, alors que je suis au bon endroit ( j’ai vérifié sur le net ), la flûte créée un tourbillon qui me ramène au level 4 …. Du coup je suis bloquée là, et c’est ennervant !
Aurais tu une astuce pour moi ? Merci d’avance !
julie
Bonjour Julie,
Ce n’est pas le level 6 qui s’ “ouvre” avec la flûte, c’est le level 7, par contre ce n’est pas dans le cimetière.
Le level 6 n’est vraiment pas loin du cimetière par contre, c’est étonnant que tu ne l’aies pas encore trouvé…
Cherche un peu tu vas vite le trouver, surtout qu’il n’y a rien besoin de faire, qu’une échelle à monter. 😉
N’hésite pas à revenir nous donner tes impressions sur ce Zelda.
a+
Salut à toi,je tenais à te féliciter pour la qualité de ton blog,j’ai pris un grand plaisir à lire ton test de ce jeu ,les émotions et la ferveur dans laquelle je me suis souvent reconnu^^.Un jeu désormais légendaire qui aura marqué à jamais la grande époque de la Nes.J’ai connu aussi la grande chance d’avoir connu ce jeu à l’époque de sa sortie.Grand fan de Nintendo depuis les débuts(j’ai eu les Games and Watch)je ne pouvais m’imaginer le cataclysme de magie qu’allais provoquer ce jeu dans mon esprit.Un univers d’imaginaire s’ouvrait devant mes yeux,la fantasy d’Hyrule ne s’est jamais refermé pour moi depuis lors…Le packaging du jeu faisait aussi beaucoup pour accéder à la magie du jeu(presque autant que le contenu en lui du jeu meme à vrai dire…)la boite en carton toute dorée avec juste une fenetre sur un écusson argenté laissant apparaitre cette cartouche d’or,cette légende d’introduction sur la boite invitait déjà à une épopée que j’imaginais fantastique…Beaucoup de fans de la série de The légend of Zelda cite comme l’épisode le plus mémorable le troisième épisode de la saga:A link to the past.A ne pas en douter,c’est un épisode incroyable que j’affectionne particulièrement…mais pour moi le premier The légend of Zelda restera à jamais ma madeleine de Proust.Le main thème de Koji Kondo à l’ouverture du titre,tellement chargé de souvenirs,me donne parfois les larmes aux yeux,l’ambiance toute particulière dans le monde sub-lunaire…mais seul ce qui ont connu cette période incroyable des console huit-seize bits peuvent comprendre la signification de mes propos…Je possède aussi une collection de belle pièces,mais…hélas je recherche activement la version complete cartouche or en boite(état neuf) de ce jeu mythique.J’en n’ai bien vu quelquefois passer sur e-bay mais à des prix vraiment trop indécent.A dire que je l’ai eu à l’époque et que je l’ai revendu.Je possède néanmoins la seconde version(cartouche grise)en neuf…mais je t’envie beaucoup…un jour j’espère…si tu vois passer une affaire fais moi signe^^!
Salut Joey,
Ça fait plaisir de rencontrer quelqu’un qui ressent la même chose pour ce jeu.
Moi aussi la musique d’intro me hérisse les poils des bras à chaque fois que je l’entends 😉
Bon courage pour tes recherches !
A+
Très bel article. Bravo !
Il y a un pouvoir nostalgique très puisant dans les jeux de notre enfance ; c’est très émouvant parfois d’entendre à nouveau une musique qui sonnait lorsqu’on était enfant.
Merci Astenoid ! 🙂
Tout simplement magnifique !!! bravo pour ton article.
[…] puisqu'il lisait mon blog depuis un moment et connaissait ma passion pour Zelda, il a décidé de me le proposer en cadeau ! Trop cool ! […]
[…] Nous sommes en 1992, j'ai une Nintendo Nes à la maison avec les jeux Rad Racer, Batman, Ghost'n Goblins, Super Mario Bros, Gyromite, Duck Hunt, et bien sûr, The Legend of Zelda (lire mon test du premier Zelda sur Nes). […]
bonjour très beau commentaire sur Zelda magnifique j aurai une question a vous poser
je n arrive pas a sauvegarder pour continuer plus tard es la pile de sauvegarde qui serais a changer ?
C’est fou comme je me suis reconnu dans la retranscription des émotions.
[…] Pour Noël, j'ai offert à mon fils de 6 ans une Mini Nes. Je dois reconnaître que c'était aussi un cadeau que je me faisais à moi-même : celui d'offrir la même console que j'ai eue au même au âge ; celui de lui faire découvrir les jeux de mon enfance ; celui de lui transmettre ma passion pour Zelda, et ce Zelda en particulier. […]
De temps en temps je relis quelques parties de cet article. Surtout en ce moment où je n’arrête pas de lire que le dernier zelda sur switch cherche à (enfin) renouer avec les sensations et les mécaniques du meilleur des Zelda, ce premier opus.
Je vais pas tarder à acheter la switch et ce nouveau zelda. Mais avant, lire et relire cet article qui correspond en tout point à ce que j’ai ressenti étant petit.
M’a fait bizarre la première fois de lire que quelqu’un d’autre a ressenti ça. Et à en croire les commentaires, on est pas les seuls.
Anecdote: quand je vais visiter un pays en vacances, je note grosso modo ce que je compte faire mais ne m’impose rien. Quasi aucune plannification ou réservation d’hotel & cie quand c’est possible. Je me ballade et je suis quasi sûr que ça vient de ce Zelda. J’ai converti madame qui ne veut plus faire autrement lol.
Déjà dit dans mon précédent message de l’ancienne version de cet article mais bravo pour cet article. Et oui, ce zelda est le meilleur jeu de tout les temps.
Et la NES mérite une place au musée. Ceux qui ont connu cette époque se rappelle que c’est à ce moment là que les bases du monde des jeux vidéos ont été posées. Et avec brio.
Merci pour ton commentaire Lo2, ça me fait vraiment plaisir d’avoir des retours comme ça !! 🙂
En ce moment j’y joue avec mon fils, il a eu du mal au début mais là ça y est, il est à fond, je suis super content de pouvoir y jouer avec lui ! Par contre on avance un peu vite mais j’essaye comme je peux de le laisser bloquer et chercher. Mais il n’a pas la même patience que nous pouvions avoir à l’époque 😉
Relu aussi une nouvelle fois cet article suite à notre petit échange des 10 ans du blog.
Même pb que toi pour le level 7 qui est apparu avec mon cousin qui n’avait quasi jamais joué dessus et faisait n’importe quoi alors que mes neurones étaient grillées. J’ai sauté au plafond de joie et dégoûté de pas l’avoir trouvé seul.
Par contre, “grumble grumble”, c’est moi 🙂
Anecdote sympa: j’ai cassé ma tirelire pour avoir ce jeu surtout parce qu’il m’avait tapé dans l’oeil avec sa boite et cartouche dorée. Je revois encore les zelda, bien au chaud, en file indienne derrière le vendeur dans un joué club. Bref, avec mon pote avec qui je jouais tout le temps chez moi, on allume le jeu et on pensait que Zelda était le héros du jeu. On entre Zelda comme nom de joueur. On voit une épée apparaître à côté du nom, on ouvre la carte et on commence à jouer 😀
On a cru que le jeu avait un grave problème vu que la carte devait d’être vraie. On a tout effacé (en fait que le joueur “zelda”), reboot de la console et on a mis un autre nom par pur hasard et là, ça a marchait.
Ce n’est qu’après avoir battu Ganon qu’on a réalisé avoir découvert un p*tain de cheat code 😀
Bref, on a lancée jouais avec un pote et quand on a démarré le jeu pour la 1ère fois, on pensais que Zelda
punaise… voilà ce que c’est de ne pas se relire… sorry pour les fôtes.
Ahaha c’est énorme le coup de ton cousin qui trouve l’entrée du level 7 en faisant n’importe quoi ! Mélange de joie et de dégoût j’imagine très bien 😀
Enfin il t’a enlevé une sacrée épine du pied au final^^
Sympa ton anecdote sur le fameux cheat code de la seconde quête, je pense que c’est arrivé à beaucoup.
A l’époque, j’y avais joué sans la map, je ne sais pas ce que j’en avais fait mais je n’ai aucun souvenir de cette carte quand j’étais petit, par contre je feuilletais souvent la notice.
Bon je vais m’amuser à reprendre cet article et à le compléter bientôt.
A+ 😉
Eh beh… sans la carte… bravo !
Pour info, j’ai réussi à trouver y’a qlq années un Zelda en très bon état et avec la carte en parfait état et scellée ! Doit pas en avoir bcp car je doute que quelqu’un s’est amusé à ouvrir un blister, n’est-ce pas ? 😀
Je me console avec car je doute qu’un jour je puisse avoir le plaisir d’avoir Zelda sous blister.
Hey, tu sais que l’épée magique n’est pas la meilleure épée existante dans tous Hyrule, il existe une épée à lame rouge, elle est présente que dans le code source du jeu, on peut l’avoir grâce à un code de triche :(0676 4), elle est 2 fois plus puissante que l’épée magique ( je crois ), si tu est au début de la deuxième quête, tu pourrais l’utiliser quand tu veux, ( PS: j’ai commencé une partie sur mini nes, j’ai pris énormément de plaisir, malgré les jeux sur switch: Zelda Breath of the wild et le remake de Zelda Link avekening, c’est un énorme plaisir d’y jouer 😀 😀 😀 )
aussi, je commence par la 1er quête , je savoure aussi comme toi
Salut,
Je n’ai jamais entendu parler de cette lame rouge ?!
Après quelques recherches je n’ai trouvé aucune info sur cette épée.
Où as-tu vu ce cheat code ?
Sinon c’est cool de voir que ce titre procure encore du plaisir malgré du Breath of the Wild 🙂
Hello
En regardant cette vidéo, j’ai repensé à ce test. Vidéo qui complète très bien ce test je trouve. J’ai adoré connaitre les difficultés rencontrées et comment ils en sont arrivés à faire ce jeu avec des choix forts et parfois des idées abandonnées qui se retrouveront dans Zelda 3 (2 mondes parallèles).